Notre
patrimoine
Puits, réservoirs
et canalisations
Le SMEP de la région de Jurançon vous fournit en eau potable depuis 1935
Votre eau potable grâce au patrimoine du SMEP de Jurançon
D’abord, la qualité de l’eau potable que le SMEP de Jurançon vous distribue est particulièrement bonne. Ensuite, le taux de 100 % de conformité sanitaire de ces dernières années l’illustre de la meilleure des manières. Enfin, l’eau du robinet se veut sûre et peu onéreuse, à consommer sans modération, mais avec raison…
De plus, le prix de l’eau potable distribuée par le SMEP de Jurançon figure comme l’un des moins élevés de la région. En effet, elle reste raisonnable : 1,77 € TTC pour 1 000 litres d’eau potable consommés au 1er janvier 2023. Mais ce n’est pas une raison pour la gaspiller. Et il convient d’être particulièrement vigilant sur l’apparition de fuites, y compris à l’intérieur de vos installations privatives.
Aussi, suivez nos actualités et consultez nos publications. Vous y retrouverez ainsi nos annonces et informations règlementaires. Nous mettons également à votre disposition nos rapports et autres publications légales. Et tout usager peut télécharger gratuitement ces documents, conformément aux obligations légales.
Votre syndicat mixte d’eau potable (SMEP) à Jurançon et son patrimoine
Premièrement, on a créé le Syndicat Mixte d’Eau Potable (SMEP) de la région de Jurançon en 1935. Deuxièmement, ce dernier a la chance de desservir 70 000 habitants des 26 communes de son périmètre. Troisièmement, il garantit une eau 100 % souterraine, et sans traitement, naturellement consommable par toutes et tous.
Préserver la ressource en eau, produire et distribuer de l’eau potable constituent des missions de service public.
Le SMEP de la région de Jurançon a fait le choix de la délégation ou de la concession. À savoir qu’il a confié la gestion quotidienne de l’ensemble de ses installations et de ses abonnés. Ainsi, depuis le 1er janvier 2021, la société locale AGUR assure ces services.
Vous pouvez joindre l’exploitant du service public d’eau potable AGUR 24h/24 et 7j/7 au 0969394000. De même, vous pouvez les contacter via l’adresse électronique service.client@agur.fr
De quoi est constitué le patrimoine du SMEP de la région de Jurançon ?
D’une part, l’eau représente un bien précieux, rare, sans cesse renouvelé certes, mais ô combien vulnérable. D’autre part, notre réseau se compose d’une dizaine de puits ou forages, 34 réservoirs ou bâches de stockage. C’est pourquoi, avec près de 828 km de canalisations, les occasions d’intervenir sur le patrimoine syndical ne manquent pas. Chaque année, le SMEP investit en moyenne entre 2 et 3 Millions d’Euros de travaux de renouvellement, de renforcement ou d’extension de ses ouvrages de production et de distribution d’eau potable.
Nous publions et mettons à votre disposition chaque année ces documents réglementaires. Lisez notre dernier Rapport sur le Prix et la Qualité du Service (RPQS). De même, nous vous proposons notre Rapport d’Orientation Budgétaire (ROB) et Bilan Agence Régionale de Santé (ARS). Vous pouvez également consulter notre lettre d’informations la plus récente, ainsi que nos archives.
Le SMEP produit et livre chaque année environ 5 à 6 000 000 de mètres cubes d’eau potable aux « gros consommateurs » (industriels, bâtiments recevant du public et centres de soins, …) ainsi qu’aux 70 000 habitants répartis sur les 26 communes desservies totalement ou partiellement.
Afin de satisfaire au mieux sa mission de service public d’eau potable, le patrimoine du SMEP de la région de Jurançon est essentiellement constitué :
Puits, réservoirs et canalisations constituent le patrimoine du SMEP de Jurançon
- d’une station d’alerte située en amont du champ captant,
- d’une dizaine de puits, judicieusement répartis sur le champ captant et permettant de pomper l’eau dans la nappe alluviale située en rive gauche du gave de Pau,
- de deux unités de chloration permettant de désinfecter l’eau avant distribution (il n’y a aucun traitement de l’eau par ailleurs),
- de 25 sites de stockage de l’eau potable,
dont 7 stations de reprise avec bâches de stockage permettant de remonter l’eau altitudinalement,
et dont 4 stations de surpression permettant d’augmenter localement la pression de l’eau distribuée, - d’un réseau de 828 km de canalisations permettant d’acheminer l’eau en tous points du territoire syndical,
- de 31 interconnexions avec les collectivités voisines,
- de près de 4 000 vannes de sectionnement (hors vannes d’isolement des hydrants),
- et de 1 188 hydrants (poteaux et bouches incendie).
Alors que l’entretien courant est du ressort du concessionnaire AGUR, le SMEP a en charge tous les travaux d’amélioration, d’extension, de simplification, de sécurisation ou de renouvellement de ses ouvrages.
Le champ captant
Le champ captant du SMEP regroupe 11 puits dont 9 puits sont utilisés quotidiennement pour la production d’eau potable. Leur capacité de pompage varie de 60 mètres cubes (m³) par heure (puits « P9 ») à 280 m3 par heure (puits « P12 » à drains rayonnants). Ils fournissent entre 14 000 et 15 000 m³ par jour en moyenne annuelle, et peuvent produire entre 26 000 et 28 000 m³ par jour.
Ces puits sont interconnectés et sont positionnés de manière à restreindre leurs interférences. Le champ captant s’étend de Narcastet/Meillon en amont, à Mazères-Lezons en aval, entre la route départementale n°37 et la rive gauche du gave de Pau.
Des périmètres de protection ont été instaurés autour des puits afin de protéger durablement la ressource en eau souterraine captée (voir la carte téléchargeable). Depuis près de 40 ans, le SMEP a procédé à l’acquisition foncière des parcelles agricoles situées autour de ses puits, afin de les transformer en prairie permanente de fauche et de protéger la qualité de la nappe. L’arrêté préfectoral du 25/10/2017 a permis d’étendre les périmètres de protection autour des puits de production d’eau potable, et surtout d’interdire l’usage des pesticides (ou produits phytosanitaires) sur les périmètres de protection rapprochée. Ce qui est inédit dans la région.
Le SMEP de Jurançon et son patrimoine
Il existe par ailleurs une station d’alerte, qui permet de détecter la survenue d’une pollution dans le gave de Pau, en amont des puits exploités par le SMEP. La station, constituée d’un détecteur biologique « truitel », et d’une sonde multi-paramètres d’analyses en continue, permet de surveiller constamment la qualité du gave. Ainsi, en cas de détection d’une pollution, une alarme est automatiquement renvoyée au service d’astreinte chargé d’intervenir sur les puits.
L’eau produite subit une simple désinfection avant d’être distribuée à tous les usagers. Il n’y a donc aucun traitement, ni aucun réactif (à base d’aluminium ou autre) dans l’eau potable du SMEP de la région de Jurançon.
- Fichier à télécharger : Périmètres de protection du SMEP de la région de Jurançon
Les réservoirs
Le SMEP dispose de 34 ouvrages de stockage d’eau potable pour une capacité totale de réserve de 17 635 mètres cubes (m³).
Le volume des réservoirs varie de 50 m³ à 3 000 m³. Sur ces 34 ouvrages, 4 d’entre eux sont qualifiés de « réservoirs de tête » qui ont chacun un secteur de distribution dédié (voir la carte des zones d’influence des principaux réservoirs ci-dessous).
Chaque année, il est procédé à une vidange suivie d’une désinfection des réservoirs d’eau, conformément à la réglementation.
- Fichier à télécharger : Zones d’influence des réservoirs de tête du SMEP
Les canalisations
Le linéaire des conduites, hors branchements, est de 828 km. Leur diamètre varie de 40 mm (4 centimètres) à 600 mm (60 centimètres). Les diamètres inférieurs (de 32, de 25 ou de 20 mm) correspondent généralement à de simples branchements. Les diamètres de conduites compris entre 40 et 100 mm représentent plus de 60% du linéaire total du réseau de distribution du SMEP de la région de Jurançon. La répartition par matériaux des canalisations du SMEP est la suivante :
- 53 % de tuyaux en PVC (ou polyvinyle de chlorure, matière plastique adaptée à l’eau potable),
- 41 % de tuyaux en fonte (matériau particulièrement résistant mécaniquement),
- 5 % de tuyaux en PE (ou polyéthylène, autre matière plastique adaptée à l’eau potable),
- < de 1 % en acier ou autre matériau.
L’ensemble du réseau est par ailleurs équipé de 70 compteurs généraux dont environ 60 compteurs de sectorisation qui ont pour but de suivre en continue l’évolution des débits par secteur, et de détecter indirectement d’éventuels incidents sur les ouvrages de distribution. En lien avec ces compteurs, l’exploitant procède régulièrement à une pré-localisation suivie d’une localisation précise des fuites. Chaque année, ce sont environ 260 réparations de fuite qui sont réalisées sur le réseau et les branchements.
Patrimoine du SMEP de la région de Jurançon
Depuis 2021 et grâce aux efforts déployés par l’exploitant AGUR, le rendement hydraulique s’est nettement amélioré pour atteindre 77 % à fin 2022. Les 23% restants concernent les volumes de fuites, les volumes de service non comptabilisés tels que la défense incendie, ou encore les vols d’eau ou prises illicites. L’économie d’eau réalisée représente, chaque année, un peu plus de 300 000 mètres cubes. L’objectif contractuel imposé à l’exploitant AGUR est d’atteindre un rendement de 85 % à l’horizon 2030. Il s’agit d’un bon rendement pour une collectivité comme le SMEP, dont le périmètre est mi-rural / mi-urbain. En effet, le rendement est toujours plus élevé en zone urbaine qu’en zone rurale.
Le nombre de branchements actifs du SMEP est de 32 585, pour près de 32 534 compteurs installés et renouvelés au bout de 20 ans. À noter également qu’il n’y a plus de branchements en plomb sur le périmètre du SMEP, conformément à la réglementation.
Les autres ouvrages
Les hydrants
Le SMEP compte 1 188 hydrants ou bouches et poteaux d’incendie raccordés au réseau de distribution d’eau potable. Le parc public des hydrants est constitué pour 15 % de bouches incendie et pour 85 % de poteaux incendie. Ces hydrants font l’objet régulièrement d’un entretien et d’une vérification de conformité, pour le compte des communes qui en sont responsables.
Le réseau du SMEP, dont la fonction principale est de distribuer de l’eau potable, ne peut malheureusement pas toujours permettre la protection incendie, du fait de diamètres de conduites insuffisants dans certains secteurs ruraux. Il appartient alors à la commune de mettre en place des solutions alternatives pour y remédier : plateforme aménagée de pompage en rivière, ouvrage de stockage d’eau dédié, …
Les stations de surpression ou surpresseurs
Le SMEP compte 4 stations de surpression collectives, dont la principale est celle de « Haute Vue » à Morlaàs.
Les surpresseurs permettent d’augmenter la pression de distribution, à 3 bar minimum, sur les secteurs altimétriques les plus élevés du territoire syndical, ou sur des zones localisées en pied de réservoirs.
Les stations de reprise
Elles sont au nombre de 7 sur le territoire du SMEP. Associées systématiquement à une bâche ou à des cuves de stockage, elles permettent de refouler l’eau vers un réservoir ou un secteur plus élevé altimétriquement.
Les interconnexions
Les interconnexions permettent de relier les réseaux d’eau potable appartenant à différentes collectivités (communes ou syndicats). Les 31 interconnexions ou connexions fonctionnelles du Syndicat, peuvent être réparties selon deux catégories :
- Les interconnexions ou connexions d’alimentation permanente d’une part. Il en existe 8 sur le périmètre du SMEP dont 7 avec la ville de Pau ;
- Les interconnexions de secours d’autre part. Elles ne sont activées qu’en cas de besoin ou d’incident survenant sur le réseau. Elles sont au nombre de 23 sur le SMEP dont 15 avec la ville de Pau.
Le renouvellement
Le SMEP réalise chaque année des travaux de renouvellement de ses ouvrages de production et de distribution. Le montant des travaux consacrés au renouvellement des réseaux stricto sensu représente en moyenne 2,5 Millions d’€ TTC pour 6 500 à plus de 8 000 mètres linéaires de conduites renouvelées chaque année.
Les efforts d’investissements du SMEP permettent d’atteindre un taux de renouvellement des canalisations de 0,9 % sur les 5 dernières années. Bien que ce taux paraisse relativement bas, il est nettement supérieur à la moyenne des taux de renouvellement de 0,6 % constatée au niveau national ou départemental.